Migrations : l’UE appelle à adapter les règles du visa court séjour

Selon l’Union européenne (UE), il est important d’adapter les règles du visa court séjour, d’où de nouvelles dispositions depuis février. L’entrée en Europe restant toujours difficile.

L’UE a modifié, en février dernier, les règles pour l’obtention des visas court séjour délivrés aux Africains désirant se rendre en Europe. Pour le porte-parole de l’UE pour les questions migratoires, Adalbert Jahnz, il était nécessaire d’actualiser les règles qui étaient vieilles de dix ans. Désormais, tout Africain désirant de se rendre dans un pays de l’UE doit déposer sa demande de visa six mois avant son voyage, contre trois auparavant. De plus, des visas à multiples entrées peuvent permettre de rentrer à plusieurs reprises sur le teritoire de l’UE sur une période pouvant aller jusquà cinq ans. Pour Jochen Oltmer, spécialiste allemand des migrations, cette réforme va avant tout favoriser les plus aisés. 

 » La probabilité est forte que les hommes d’affaires, les artistes ou encore les mebres de l’élite politique d’Afrique de l’Ouest continueront d’obtenir des visas, cela dans l’intérêt européen, afin de continuer dans le dialogue politico-économique. Mais pour les personnes moins importantes, selon les intérêts européens, les obstacles pourraient être plus importants« , a déclaré Jochen Oltmer. En 2019, L’UE a délivré 15 millions de visas, soit 5 millions de moins que dix ans auparavant. Depuis février 2020, les demandes de visas se font exclusivement en ligne. Et leur délivrance est conditionnée à la reprise par les Etats des migrants expulsés de l’UE. 

« Si ce mécanisme est activé, les taux de refus pour les demandes de visa en provenance d’Afrique vont augmenter », a déclaré Amanda Bison, spécialiste nigériane des migrations. La coopération des pays africains est réclamée sous la menace d’augmenter les frais de visa ou de limiter leur durée de validité. Les citoyens des pays copératifs verraient au contraire leurs coûts réduits et le traitement des demandes accéléré. Adalbert Jahnz est rassurant :  » il est important de réaliser que même une mise en oeuvre plus restrictive de certaines règles ne remet pas en cause la possibilité fondamentale de demander et d’obtenir un visa ». En l’espèce, le prix d’un visa pour un pays de l’UE devrait passer de 60 à 80 euros. 

SOURCE : http://www.adiac-congo.com

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