Lors d’une conférence le 22 juillet dernier à l’Elysée, quatorze Etats membres de l’Union européenne ont donné leur accord de principe sur un « mécanisme de solidarité » visant à répartir l’immigration en Europe. La France espère parvenir à le concrétiser d’ici la fin de l’été, a déclaré le Président français Emmanuel Macron après un entretien avec Filippo Grandi, Haut-Commissaire de l’ONU pour les réfugiés, et António Manuel de Carvalho Ferreira Vitorini, directeur général de l’Organisation internationale pour les migrations (OIM). Et parmi ces pays on compte, la France, l’Allemagne, la Finlande, le Luxembourg, le Portugal, la Lituanie, la Croatie et l’Irlande. Le nom des six autres pays « intéressés » par ce mécanisme de répartition « systématique, rapide et digne » des migrants secourus par des navires d’ONG en Méditerranée, n’a pas été dévoilé mais les négociations se poursuivent.
Selon le Président, l’objectif est de s’assurer que lorsqu’un bateau sauve des migrants en Méditerranée, un débarquement rapide dans un port proche, sûr, mais aussi une solidarité européenne dans la prise en charge des personnes sauvées soient organisés. Les pays de débarquement ne doivent pas assumer seuls cet effort. Il a également déploré des « bombardements » de camps de réfugiés et des attaques, « ce matin même », contre un centre du HCR en Libye. Ces derniers mois, des ONG ont dénoncé les conditions de détention des migrants, conséquence selon elles de la politique migratoire des pays européens conclue avec les Libyens.
Partager :