Selon le directeur de la communication M.Ousseynou Dieng qui a fait l’annonce le vendredi 25 octobre 2019, l’Etat va bientôt légiférer la loi sur l’accès à l’information. Par ailleurs, Michel Kenmoe, le conseiller régional pour la communication et l’information du Bureau régional de l’Unesco Dakar, a estimé les migrants sénégalais entre 2,5 et 3 millions dont 40% dans la zone de l’Organisation de coopération et de développement économique (Ocde).
D’après M. Dieng, l’Etat est en train de mettre un cadre juridique et les moyens nécessaires pour accompagner le développement du secteur de la presse. Mais cela requiert de la compétence et de la formation s’empresse-t-il de préciser. La nouvelle loi, informe-t-il, «a été déjà déposée sur la table du gouvernement». Elle va compléter l’architecture juridique, l’accès à l’information et permettre la faisabilité du journalisme d’investigation, indique-t-il.
«Nous ne pouvons pas faire cela si notre pays ne met pas un dispositif réglementaire qui garantit l’accès à toutes les informations», indique le directeur de la Communication. Ousseynou Dieng reconnait que la presse a un rôle fondamental. Mais malheureusement, on lui renvoie souvent l’aspect négatif, alors qu’il y a un aspect juridique. Il poursuit en indiquant que beaucoup de choses ont été faites en matière d’accès à l’information, mais il y a des efforts à faire. Avec l’Unesco ils travaillent dans ce sens, rassure-t-il, avant de promettre que d’ici 3 à 4 jours, ils vont tenir une rencontre sur ce qui concerne la loi sur l’accès à l’information pour compléter le dispositif juridique en matière d’information. «Le Sénégal a donné le ton en étant présent dans les organes de l’Itie. En le faisant, il a montré aux journalistes sa capacité à leur garantir l’accès à l’information», dit-il.
A l’en croire, le Sénégal est non seulement une terre d’accueil des citoyens et citoyennes des pays de la Cedeao, mais aussi contribue à lever les entraves à la mobilité dans l’espace. «En dépit des défis sécuritaires qui, de nos jours, s’interposent à la pleine mise en œuvre du Protocole, des actions comme celles du Sénégal ont permis à la Cedeao de devenir un modèle d’intégration régional», dit-il. D’après le directeur de la Communication, l’Afrique de l’Ouest a toujours été une région de grande mobilité humaine. Et si on se fie aux estimations récentes, 80% de tous les migrants originaires de l’Afrique de l’Ouest vivent dans un autre pays de l’Afrique de l’Ouest.
Source : https://www.lequotidien.sn
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