Le Haut-commissariat des Nations unies aux réfugiés (HCR) a demandé aux rescapés du bombardement de Tajourah, qui s’étaient réfugiés dans le centre de l’agence onusienne à Tripoli, de quitter les lieux. Ces derniers craignent pour leur sécurité et demandent la protection du HCR.
« Vous ne pouvez pas rester ici car il n’y a pas de solution pour vous ». Dans une vidéo qui tourne sur les réseaux sociaux, une employée du Haut-commissariat des Nations unies aux réfugiés (HCR) ordonne à des migrants de quitter le centre de l’agence onusienne à Tripoli.
Les migrants concernés sont des survivants de l’attaque de Tajourah. Après le bombardement de leur centre début juillet, plus de 400 migrants avaient fui à pied et s’étaient réfugiés dans le centre du HCR situé dans la capitale libyenne. La plupart est originaire du Soudan, d’Érythrée, de Somalie et d’Éthiopie. Parmi eux, se trouvent une vingtaine de femmes et quelques mineurs isolés.
« Le centre de Tripoli est surpeuplé »
Le centre de Tripoli est destiné aux personnes dites vulnérables, en attente d’une relocalisation dans un pays tiers. « Nous avons exceptionnellement accepté de les accueillir dans ce centre de transit. Mais depuis deux mois, nous ne pouvons plus recevoir les personnes vulnérables des autres centres de détention du pays », déplore Paula Esteban du HCR en Libye, jointe par InfoMigrants. « Le centre est surpeuplé. La capacité d’accueil est de 700 places or ils sont aujourd’hui un millier », ajoute-t-elle.
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