Les ministres des Affaires Étrangères des pays de la Méditerranée Occidentale ont appelé, lundi 2 mars à Marrakech, à la nécessité d’œuvrer de concert et dans un esprit de partenariat pour une gestion efficace, novatrice, responsable et mutuellement bénéfique de la migration et la mobilité.
Dans la Déclaration finale ayant sanctionné les travaux de la 8-ème Conférence Ministérielle du Dialogue 5+5 sur la Migration et le Développement, tenue les 01 et 02 mars, les ministres ont réaffirmé leur volonté commune de continuer à travailler sur la base d’une approche globale, concertée et équilibrée du Dialogue en matière de traitement de la problématique migratoire, basée sur la responsabilité équitablement partagée et la solidarité agissante, en vue d’une meilleure gestion des flux migratoires.
Un espace régional de coopération en matière de migration et de développement
Ils ont également mis en avant la nécessité de mettre en place un espace régional de dialogue et de coopération en matière de migration et de développement qui peut contribuer à la dynamique internationale dans le domaine de la migration.
Dans le premier axe portant sur “les politiques en matière de migration”, ils ont souligné la nécessité de la mise en place de politiques nationales globales et intégrées en matière migratoire qui appréhendent cette question selon une approche à la fois ambitieuse et réaliste en accordant une place importante à la dimension humaine.
S’agissant de “la mobilité et la migration régulière”, les ministres ont reconnu l’importance que revêt la question de la facilitation de la délivrance des visas et se sont engagés à intensifier leur dialogue et leur coopération pour la simplification des procédures y afférentes et le renforcement des aspects de la sécurité des outils informatiques utilisés dans ce cadre et encouragent la mobilité, notamment des acteurs scientifiques, économiques, culturels et autres qui contribuent au renforcement de la coopération en Méditerranée Occidentale dans l’intérêt de tous et dans le respect des règles en vigueur.
Dans ce sens, ils ont invité les services nationaux concernés à œuvrer pour la facilitation d’une migration régulière qui répond aux besoins des pays à travers l’échange d’informations sur les possibilités offertes par les marchés du travail, la mise en réseau des agences nationales de promotion de l’emploi et la conclusion d’accords bilatéraux de migration de main d’œuvre.
S’agissant de l’axe relatif à “la migration irrégulière, trafic des migrants et traite des êtres humains”, les ministres ont réaffirmé l’intérêt qu’ils attachent à la coopération et aux échanges d’informations dans le domaine de la lutte contre les réseaux de traite des personnes et de trafic des migrants et de la fraude documentaire, soulignant la nécessité de coordonner leur action en matière de prévention et de réduction de la migration irrégulière, à travers une coopération renforcée entre les acteurs étatiques compétents.
Ils se sont également mis d’accord sur la nécessité de renforcer leur coopération dans le domaine de la prévention de la migration irrégulière, du contrôle des frontières et de sauvetage des migrants en mer et de la réadmission des nationaux.
Source : https://www.lecourrierdelatlas.com
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