Histoire de la 1325 au Sénégal – Avril 2015
Les années 1990-2000 ont constitué un tournant dans les relations internationales: relations entre Etats, relations entre les peuples, les ethnies, les communautés religieuses, entre les sociétés civiles, relations entre les deux grands systèmes sociaux et politiques en compétition durant le XXème siècle. Les événements les plus marquants de cette période dans les relations militaires, économiques, politiques, sociales ont été les guerres du Golf, les génocides dans les Balkans, et au Rwanda, les conflits armés et leur cortège de populations déplacées et vulnérables. L’Organisation des Nations Unies (ONU) qui s’est spécifiquement intéressée aux femmes, a alimenté la réflexion, financé et conduit un ensemble d’actions concertées sur le terrain. C’est dans cet esprit que s’inscrit l’organisation d’espaces internationaux de débats avec comme points culminants les conférences mondiales sur les femmes: Mexico 1975, Copenhague 1980, Nairobi 1985 et Beijing 1995. Des Conférences mondiales, intenses durant les années 90, ont abouti à l’élaboration de calendriers d’actions spécifiques, relatifs au développement durable et équitable pour le siècle suivant. Parmi les manifestations les plus significatives, nous pouvons citer, entre autres:
- Le Sommet de l’Enfance à New York (1990),
- La Conférences sur les Droits de l’Homme à Vienne (1993),
- La Conférence du Caire sur la Population en 1994,
- Les Conférences régionales préparatoires de Pékin en 1994,
- La Conférence Mondiale sur les femmes à Pékin en 1995,
- Le Sommet Mondial sur le Développement Durable à Johannesburg (2000), Etc.
Toutes ces rencontres ont abouti à la formulation de recommandations ambitieuses et audacieuses visant l’égalité sociale, l’équité, la justice, le développement et la paix pour tout le Genre Humain. Dans cette mouvance, l’Afrique n’a pas été en reste:
- L’Union Africaine (UA) : L’adoption par l’Union africaine (UA) du Protocole relatif aux droits des femmes en Afrique est un pas important dans le cadre des efforts faits pour promouvoir et assurer le respect des droits des femmes africaines. Adopté le 11 juillet 2003, lors du second sommet de l’Union africaine à Maputo, au Mozambique, le Protocole dit de Maputo, exige aux gouvernements africains l’élimination de toutes les formes de discrimination et de violence à l’égard des femmes en Afrique et la mise en œuvre d’une politique d’égalité entre hommes et femmes. Il engage également les gouvernements africains qui ne l’ont pas déjà fait à inclure dans leur constitution nationale et autres instruments législatifs ces principes fondamentaux et à veiller à leur application effective.
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